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Biographie

Après des études au Conservatoire de Lyon, Michèle Renoul poursuit des études générales d'Histoire, et également des études à la Hochschule für Musik de Freiburg-im-Breisgau en Allemagne. Elle se forme auprès de grands artistes et pédagogues, tels que Françoise Léage, Anne-Marie Lamy, Elza Kolodin, Vitaly Margulis, Laurent Cabasso, Rena Shereshevskaya, Ramon Walter.., et obtient deux Masters, l'un en piano solo, l'autre en interprétation du Lied allemand et de la mélodie française.

Passionnée aussi par la musique des XVIème et XVIIème siècles difficilement accessibles aux pianistes, elle étudie la direction de chœur et d'orchestre à la Hochschule de Freiburg, tout en bénéficiant de cours de chant, en complément de cette formation. Lire plus


Ravel était un orfèvre. Épris de précision et d'exactitude, il écrivait sa musique avec la plus infime minutie. De par ses ascendances paternelles, il y avait de l'horloger suisse en lui? Mais si La Vallée des Cloches, dernière pièce des Miroirs, fait implicitement référence à la Suisse, ces cloches-là ne sont pas celles qui donnent l'heure juste.
Leurs sons semblent plutôt flotter dans l'air d'un côté d'une vallée à l'autre, se noyant dans leurs propres échos. Mais, aussi précise soit-elle, sa musique n'en révèle pas moins la présence d'une certaine ambiguïté. Ambiguïté dont il saura jouer en maître, tant dans le domaine harmonique, dans celui de l'orchestration que dans la maîtrise des couleurs de la palette sonore pianistique...

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Michèle Renoul

Ravel : Miroirs, Le Tombeau de Couperin, Sonatine
« La pianiste Michèle Renoul développe des couleurs chaudes dans les « Miroirs » de Ravel, elle parvient avec des vagues sonores de différentes intensités à traduire des émotions mouvantes et flottantes. Elle joue la musique de Debussy avec des couleurs d'extrême subtilité. »
– Rhein Neckar Zeitung
« .., et laisse exploser toute sa fougue dans la puissance des accords et l'élan des passages rapides, mais revient aussitôt à une expression plus lyrique, dont les mouvements lents sont des modèles. Michèle Renoul ne force jamais le son mais garde à l'œuvre, dans la transparence du jeu, toute sa plénitude. Une fort belle réalisation de la toujours souriante interprète. »
– Dernières Nouvelles d'Alsace
« La musique de Boucourechliev trouva en (...) et Michèle Renoul des interprètes exceptionnels. »
– Le Monde
« Une anthologie Ravel de Michèle Renoul révèle une très belle finesse de toucher.(..), Le Tombeau de Couperin est juste, juste parce qu'il restitue avec beaucoup de naturel la franchise de cette musique. Le charme opère. Un très beau disque. »
– Classica